VMC autoréglable, hygroréglable et hygrovariable : quelle différence ?

En matière de VMC simple flux, on retrouve différents systèmes, à savoir la VMC hygroréglable, la VMC hygrovariable et la VMC autoréglable. Mais quelle est la différence fondamentale entre ces trois solutions ?

La VMC autoréglable

Commençons par ce système de ventilation mécanique contrôlée. Lorsque vous installez cette VMC dans votre logement, vous bénéficiez d’un système simple qui offre un débit d’air constant. Il ne s’adapte pas à son environnement. Vous pouvez tout au plus, grâce à un interrupteur, changer de vitesse de ventilation. C’est le système de VMC le plus économique du marché.

La VMC hygrovariable

Cette ventilation mécanique contrôlée reprend le principe de la VMC autoréglable. La différence réside dans le fait que l’on retrouve une ou deux sondes d’humidité dans cette ventilation qui permettent de passer en mode « grande vitesse » pour gagner en efficacité.

La VMC hygroréglable

Cette fois, le fonctionnement est différent. Ce type de ventilation mécanique contrôlée n’offre pas un débit constant. Ce système intelligent s’adapte à son environnement, et notamment au taux d’humidité. C’est pourquoi on parle de VMC hygroréglable.

L’exemple le plus parlant est celui de la salle de bains. Lorsque vous prenez une douche, le taux d’humidité augmente de manière conséquente dans cette pièce. Si vous n’avez pas de fenêtre, cette humidité stagne et engendre de la moisissure. La VMC permet de brasser l’air pour évacuer cette humidité. Avec une VMC hygroréglable, les bouches d’aspiration s’ouvrent indépendamment de manière plus importante pour favoriser l’évacuation de l’humidité. Lorsque personne ne se trouve dans la salle de bains, les bouches sont semi-fermées.

Cette solution présente deux avantages majeurs. En termes d’efficacité, elle surpasse la VMC autoréglable qui ne s’actionne pas plus efficacement lorsque le taux d’humidité augmente fortement. Elle est plus précise que la VMC hygrovariable qui augmente la vitesse d’extraction d’air de tout le logement, quand bien même l’activité d’une seule pièce déclenche les sondes hygrométriques.

L’autre avantage se situe sur le plan économique. En effet, la VMC hygroréglable vient s’adapter à chaque pièce pour ne rejeter que le minimum d’air et ainsi faire des économies de chauffage. Les systèmes de ventilation autoréglables ou hygrovariables, quant à eux, extraient l’air sur des volumes non maîtrisés, ce qui nécessite de réchauffer à nouveau l’air entrant.

Cela impacte favorablement votre consommation énergétique et s’apparente au fonctionnement d’un radiateur. Tandis que certains chauffent en permanence, d’autres ne s’enclenchent que lorsqu’ils considèrent que la température est trop basse.

Enfin, il existe aujourd’hui des modèles connectés qui permettent une personnalisation et donc un gain sur le plan de l’efficacité et sur le plan financier.

Bien sûr, cette solution est plus chère à l’achat, mais cela promet des économies à court et long terme. C’est aussi un moyen de préserver votre habitat en limitant le risque de dégradations et de problèmes de santé liés à l’humidité.

VMC hygro A ou B ?

Dans le cadre de la VMC hygroréglable, il existe deux solutions. Avec la VMC hygro A, c’est uniquement l’air sortant qui est régulé. Nous avons ainsi évoqué la douche et la nécessité d’extraire l’humidité de la pièce.

La VMC hygro B va plus loin. Avec elle, l’air est évacué selon le taux d’humidité, mais c’est aussi l’air entrant qui est régulé pour une plus grande efficacité et des économies toujours plus importantes.

Autre article sur les disjoncteurs :

Pourquoi installer une VMC dans son logement ?

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